Monténégro, la perle des Balkans
Un film d’Eric Montargès.
Posé sur les bords de l’Adriatique, ce petit pays des Balkans regorge de merveilles naturelles et architecturales. Partons à la découverte du Monténégro, marqué par les influences ottomanes et vénitiennes, dont la nature sauvage et l’accueil de ses habitants vous laisseront un souvenir inoubliable.
Le film
Posé sur les berges de l’Adriatique, entre la Croatie et l’Albanie, le Monténégro est un condensé de nature sauvage. Son littoral bien-sûr : 300 km de côtes où alternent plages de sable blanc et criques aux eaux cristallines. Ses villes historiques telles que Herceg Novi, Budva et bien sûr Kotor, nichée au fond des bouches du même nom. Fondée par les romains, puis sous domination vénitienne pendant plusieurs siècles, son architecture remarquable lui valut d’être classée au patrimoine de l’Unesco en 1979. Pour se rendre compte de la beauté des lieux, il faut emprunter la « route serpentine » qui, en 25 virages nous emmène sur les hauteurs pour une vue époustouflante, au coucher du soleil, sur les bouches de Kotor. En continuant cette route on arrive au Parc National de Lovćen au sommet duquel est posé le mausolée de Petar II Petrović-Njegoš, prince-évêque, philosophe et poète monténégrin. Depuis ce lieu majestueux une vue à 360° s’ouvre alors sur la Croatie, la Bosnie et l’Albanie. On découvre ainsi la beauté brute du Monténégro.
Couvert pour moitié de forêts, ce petit pays a su préserver sa nature avec ses 5 parcs nationaux, dont Le parc du Durmitor. Imposant massif Karstique traversé par le deuxième plus grand canyon au monde (après celui du Colorado) au fond duquel coule la Tara dont les eaux tumultueuses sont le paradis du rafting. Au sud, formant la frontière avec l’Albanie et le Kosovo, le parc des Prokletije est le royaume des aigles, des ours et des loups. Non loin de là, le lac de Skadar fait le bonheur des ornithologues. Près de 300 espèces vivent en toute quiétude sur les 400 km2 du lac.
Mais cette description du pays ne serait pas complète sans évoquer les monténégrins. Ces grands gaillards à la voix puissante et au regard franc aiment le contact avec autrui. On parle, on échange et on accueille le voyageur amicalement autour d’un verre de rakija. Le monténégrin est curieux des autres. Du temps de la Yougoslavie, le Maréchal Tito eut la malicieuse idée de délivrer des passeports à qui voulait voyager. Les monténégrins ont ainsi développé un rapport à l’autre fait de curiosité et de cordialité. Bien que faisant partie du bloc de l’Est, Tito s’était vite affranchit de la mainmise de Moscou, s’attirant les foudres de Staline. Mais il tint bon. De l’extérieur il donna à voir un pays où la vie était douce et les anciens parlent encore du Maréchal avec émotion. Les «Yougonostalgiques» sont encore nombreux.
En Yougoslavie les monténégrins ont toujours eu la réputation d’être des gens plutôt indolents, fiers d’être considérés comme des artistes, des penseurs ou des poètes. Cette réputation est toujours d’actualité. Après les années sombres, le Monténégro renaît petit à petit. Tout n’est pas encore parfait. L’économie est faible, les salaires bas, mais le pays gagne de plus en plus en popularité grâce à son climat ensoleillé, à ses eaux turquoise, ses extraordinaires paysages, sa nourriture généreuse et la cordialité de ses habitants. Crna Gora (les montagnes noires), comme les monténégrins aiment appeler leur pays, mérite bien sa réputation de « Perle des Balkans ».
Eric Montargès
C’est sans doute son grand-oncle ingénieur dans les mines de cuivre du Katanga et d’Indochine dans les années 30 qui donna à Eric Montargès son goût pour les voyages. Ses envies d’évasion prirent forme ensuite avec le retour, chaque été, d’oncles et tantes enseignants en Afrique équatoriale. Photographe de métier Eric est plus intéressé par l’humain que par les paysages. Et c’est avec cette envie d’horizons lointains qu’il quitte sa Bretagne natale et part plusieurs mois en Australie, photographiant les rangers du Territoire du Nord qui, de nuit, capturent et déplacent les crocodiles ou bien les pilotes d’hélicoptères regroupant le bétail dans des fermes de la taille de plusieurs départements français. L’Afrique, ensuite, en transport locaux, à travers le Sahara, le Niger, le Tchad, la Centrafrique, le Gabon et la Guinée-Equatoriale. L’Amazonie, à la rencontre des chercheurs d’or et des coupeurs de bois. Puis Madagascar ou encore le Vietnam. Autant de voyages entre aventures et rencontres humaines. Depuis plusieurs années, Eric transmet sa passion de l’image à travers des stages photo au Vietnam et plus récemment au Monténégro où il est établi une partie de l’année. Ce sont les patrimoines naturels et culturels de ce petit pays, Perle des Balkans, qu’Eric et sa compagne, Biliana, souhaitent nous faire découvrir.
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